Accueil > Animation > Veillée |
Les artistes des affiches de la Fête des Vendanges
par Diane Esselborn,
conservatrice du Musée de Saint-Imier et membre du comité du Musée de l'Areuse
19 octobre 2016
Pierre-Henri Béguin, président du Musée de l'Areuse, présente Diane Esselborn, membre de l’équipe dirigeante du Musée de l’Areuse, conservatrice du Musée de Saint-Imier. Nous lui devons notamment l’exposition temporaire 2015. Elle a également conçu une exposition à Genève. | ![]() |
|
|
|
|
|
|
|
|
![]() 1951 |
![]() 1952 |
![]() 1953 |
![]() 1954 |
![]() 1955 |
![]() 1956 |
![]() 1957 |
![]() 1958 |
![]() 1959 |
![]() 1960 |
![]() 1961 |
![]() 1962 |
![]() 1963 |
![]() 1964 |
![]() 1965 |
![]() 1966 |
![]() 1967 |
![]() 1968 |
![]() 1969 |
![]() 1970 |
![]() 1971 |
![]() 1972 |
![]() 1973 |
![]() 1974 |
![]() 1975 |
![]() 1976 |
![]() 1977 |
![]() 1978 |
![]() 1979 |
![]() 1980 |
![]() |
Jean-Jacques Zimmermann remporte le concours. Son logo est encore aujourd'hui utilisé sur toutes les affiches, légèrement décliné toutefois. Contrairement à ce qui s'est fait jusqu'alors, l'artiste a mélangé la vendange et la mascarade. En référence, typique de Neuchâtel, à la tradition de la dernière gerle! |
|
![]() La tradition de fêter la dernière gerle |
Les affiches et leurs auteurs
Comme dit plus haut, la première affiche connue date de 1906. C’est le premier imprimé promotionnel de la fête. Tiré à des milliers d’exemplaires, il a été envoyé en Suisse (cantons limitrophes), en France et en Europe. A l’époque, les CFF offraient des transports particuliers vers la France pour que les personnes puissent venir à Neuchâtel.Très vite, la maison Attinger aura le monopole de l’impression des affiches.
Concernant les affiches des fêtes de 1906 à 1923, nous n'avons que peu d’information sur le choix des artistes, les critères de sélection.
La majorité des affiches sont signées.
Dès 1925, un concours est organisé.
Dès 1950: il n’y a plus de concours. Ce sont des artistes qui participent au cortège qui vont être choisis.
En 1975: Réintroduction du concours.
Etant donné le coût d’un concours, il est proposé de n’organiser un concours que tous les deux ans. Une année, le premier classé est édité et l’année suivante le deuxième est édité. La création des affiches est réservée aux Neuchâtelois, soit habitant Neuchâtel depuis longtemps, soit Neuchâtelois habitant ailleurs. Ces concours vont donner parfois lieu à des expositions de tous les projets reçus.
|
![]() Affiches d'Alfred Blailé: réminiscence de l’Art Nouveau, le végétal entoure les personnages. La jeune fille tient dans sa main un bâton appelé «tirce», accessoire utilisé par les bacchantes. |
|
|
![]() Comparaison de l'affiche de Léon Perrin avec les deux qui l’ont précédée et les deux qui l’ont suivie. |
![]() En 1925, le motif de l'affiche est repris sur le programme officiel. |
![]() Deux affiches crées par les frères Röthlisberger: Ernest (1926), orfèvre, et Paulo (1946), sculpteur. |
![]() La seule affiche (1930) créée par une femme: Pierrette Bauer-Bovet. L’arlequin est un personnage récurrent des affiches. C’est un personnage comique remis au goût du jour par Picasso, notamment. |
![]() Trois affiches de Ferdinand Maire, graphiste: il n’a jamais remporté le concours, mais il est arrivé au deuxième rang. |
![]() La même année (1931), il crée un char pour la Fête des Vendanges, donne le titre «Les Pierrots», comme son personnage sur l’affiche. |
![]() Première et troisième affiche de Ferdinand Maire: 1931, œuvre de graphiste, plus vendeuse. 1947, plus artistique: il a quitté sa profession de graphiste pour s’adonner à la peinture. |
|
![]() Cinq affiches avec représentation de la ville de Neuchâtel (les quatre ci-dessus + celle de Jean-Louis Béguin): Neuchâtel est un emblème peu utilisé sur l’ensemble du corpus. |
![]() Daniel de Coulon : n’a jamais remporté le concours. Graphiste pour les deux premières, la dernière est plus artistique. La première affiche de Coulon est une représentation du verre de vin, ce qui est très rare. Trois affiches seulement. |
![]() La Fête des Vendanges est plutôt représentée par la mascarade, plutôt que par le vin. A l’époque, le cortège était l’événement principal et les réjouissances secondaires. Aujourd’hui, c’est le contraire. |
![]() Dans sa dernière affiche, de Coulon représente un oiseau, ce qui est unique. Les deux autres illustrations sont des tapisseries. |
![]() Quatre affiches non figuratives (sur 58): 1967, 1971, 1972 et 1973. |
Dès 1950, le profil des artistes change. Entrée en lisse des décorateurs. Ce sont des personnes du monde des chars qui présentent aussi des affiches. |
Récurrence des éléments graphiques |
|
![]() La mascarade (Pierrot, Arlequin, masque): 35 affiches sur 58. |
![]() La musique (accordéon, trompette, danse et flûte): 4 sur 58. |
Y a-t-il ressemblance avec les affiches d'autres fêtes? |
|
|
©
Musée de l'Areuse, Boudry, 2002 |
mise
à jour:
11 Décembre, 2016
|